
L'objet décoratif
Un jeu de matières, de textures, de formes, de couleurs, de volumes...
Des vases, des sculptures, des bougeoirs, des coupes, des centres de table, des vide-poches, des objets à poser, des objets pour décorer.
Une histoire de famille
Céramiste sur les hauteurs d’Aix en Provence. Dès l’enfance, Christophe se faufile dans l’atelier de son grand-père alors santonnier et de son père passionné par la faïence et la réalisation de moules. Il y a une vingtaine d'années, il reprend l’activité alors ancrée dans un style classique et l’amène progressivement à évoluer vers des lignes plus modernes et épurées. Animé par la volonté de transmettre, l’Atelier des Potiers est également un lieu de partage où chacun peut venir travailler la terre.
La bascule créative s’opère lorsque Christophe se passionne pour les céramistes des années 50 à 70. Inlassablement, il recherche et expérimente les terres, les émaux et les modes de cuisson afin de maîtriser et moderniser les tonalités si emblématiques de cette époque. Ses pièces, qui parlent d’une période vintage sans jamais tomber dans le kitsch, ont dernièrement trouvé leur place auprès de galeristes et de collectionneurs. Constamment en phase d'expérimentation, son style sera encore amené à évoluer au gré de ses découvertes techniques et de ses inspirations.

Entre statuaire antique et testa di moro
Guidé par son instinct créatif, inspiré par ses figures tutélaires familiales - grand-père guardian, mère mordue de céramique - cet ex-prodige de la mode a quitté Paris pour retrouver sa Provence d'enfance et les rêves qui vont avec, entre art céramique, fascination pour l'Antiquité et vie plus humaine.
Entre statuaire antique et testa di moro sicilienne, deux céramiques caractéristiques du style puissant de l'artiste, dont les pièces quasi-totémiques jouent entre la beauté brute de la terre ocre de Provence et les surprenantes tonalités émaillées qui renvoient, en version king size et modernisée, à la tradition sicilienne qui a inspiré le créateur Vincent Schoepfer.

Comme un voyage...
Née en 1978 dans un milieu ouvrier marseillais, rien ne prédestinait l'Artiste au monde de l'Art. Pourtant dès l’adolescence, Céline Angelini est fascinée par la photographie, investit très jeune dans des tirages limités et développe ses propres photos. Ce n’est que dix ans plus tard, lorsqu’elle emménage à Paris, qu’elle se laisse emportée, voire transportée par le monde de l’Art, guidée par son compagnon. Céline découvre alors l’univers des vernissages et des expositions, et voue une passion pour les beaux objets. Concentrée et surinvestie dans son entreprise, elle décide de mettre de côté pendant plus de douze ans ses envies et ses désirs profonds de création. C’est en 2019 qu'elle décide enfin de quitter le mental pour se reconnecter à son corps et à son intuition. Arrêter de produire pour enfin créer. Tout va alors très vite, avide de savoir, elle se plonge littéralement dans la céramique et multiplie l’apprentissage de techniques et jeux de matières. Son art est métissé, coloré, ludique. Son rapport au corps et à la matière est acharné, brut et volontaire. Expositions, collaborations, vernissages, les séries se succèdent et ne se ressemblent pas et c'est sans doute ce qui définit le mieux son travail : intuitif, spontané, et inspiré de ses nombreux voyages de la Namibie au Rwanda, en passant par l’Arménie, elle capture des souvenirs qu’elle rend éternels entre ses mains précises et puissantes.

Bijou d'intérieur
Une créatrice qui a trouvé sa place dans des environnements marins entre Méditerranée, Pacifique et Caraïbes... Où je vis et dont je m’inspire pour libérer mes envies, vivre enfin ma passion et lui donner mon nom... Anne Elisabeth.
De la mer de Sulu à la Méditerranée en passant par la mer des Caraïbes, En m’amenant à découvrir des céramistes des années 50 comme Valentine Schlegel ou des artistes anglo-saxons tels Barbara Hepworth, Henry Moore, JB Blunk... Ce chemin de vie autour de la terre m’a ramenée à elle. La terre que je travaille avec mes mains, qui vit comme une peau, s’assèche, craque, ne supporte pas d’être agressée... La terre qui devient céramique au contact des autres éléments...
Et me bouleverse pour sa capacité à relier l’art et l’ordinaire, à rendre beau le quotidien, parce qu’elle est douce, ne s‘impose pas à celui qui la regarde et invite au toucher... Mais aussi parce qu’elle appelle l’humilité face à l’immensité de ce qu’elle offre. Avec elle, rien n’est jamais acquis. Même si l’idée naît sur le papier, c’est la terre qui me guide puis reprend sa liberté pour un résultat toujours différent de ce que j’imaginais...

Brut Précieux
Diplômée de l’Ecole Boulle en architecture intérieure et design industriel, Sonia Deléani conserve de sa longue pratique du design une inclinaison pour la matière, les textures, l’exigence des proportions, le précis d’un détail, la rigueur des process. Son travail de céramiste propose d'interroger, d’amenuiser la frontière entre objet usuel et objet sculptural en proposant une esthétique simplifiée du quotidien, une pratique de petits rituels à revisiter, à s’approprier. Objets d’usage, de rituel ou de contemplation.
"J’aime la notion d’utilitaire en accordant de l’importance à la gestuelle et au plaisir que chacun peut trouver avec de simples objets quotidiens. Bols, assiettes, pichets, vases, coupes, plateaux, néanmoins objets sculpturaux aussi.... Ces propositions ne sont jamais figées, en perpétuelle évolution, c’est à l’atelier que les idées naissent et se transforment, du croquis au modelage de l’instant, selon cette vision d’Alberto Giacometti qui est devenue une sorte de mantra: je ne sais ce que je vois qu’en travaillant."
Toutes ses pièces sont modelées selon différentes techniques, "pinçage", estampage, colombins... Lentement polies pour certaines, ou frottées pour d’autres, faisant ressortir le grain de l’argile. En grès haute température, elles sont engobées ou émaillées selon des recettes personnelles et souvent renouvelées, à base de cendres et d’oxydes naturels. Aucune n’étant similaire, elles témoignent du temps nécessaire et accordé, de la joie lente qui les façonne ; cependant reliées les unes aux autres par le geste et l’intention.
Leur singularité vient de cette imperfection, comme déjà patinées par l’usage, tentant de s’approcher humblement de la philosophie japonaise du wabi-sabi."J’aime particulièrement concevoir des assiettes, que j’appréhende comme un paysage, une surface à arpenter, un objet humble et généreux, au service des aliments, de celle ou celui qui les cuisine. Partir de la notion de saisonnalité ; comme dans l’assiette, s’inspirer des plantes et formes du jardin, des bois avoisinants, des pierres et des textures, des tonalités naturelles et leur subtile évolution au fil des mois."

Bijou d'intérieur
Une créatrice qui a trouvé sa place dans des environnements marins entre Méditerranée, Pacifique et Caraïbes... Où je vis et dont je m’inspire pour libérer mes envies, vivre enfin ma passion et lui donner mon nom... Anne Elisabeth.
De la mer de Sulu à la Méditerranée en passant par la mer des Caraïbes, En m’amenant à découvrir des céramistes des années 50 comme Valentine Schlegel ou des artistes anglo-saxons tels Barbara Hepworth, Henry Moore, JB Blunk... Ce chemin de vie autour de la terre m’a ramenée à elle. La terre que je travaille avec mes mains, qui vit comme une peau, s’assèche, craque, ne supporte pas d’être agressée... La terre qui devient céramique au contact des autres éléments...
Et me bouleverse pour sa capacité à relier l’art et l’ordinaire, à rendre beau le quotidien, parce qu’elle est douce, ne s‘impose pas à celui qui la regarde et invite au toucher... Mais aussi parce qu’elle appelle l’humilité face à l’immensité de ce qu’elle offre. Avec elle, rien n’est jamais acquis. Même si l’idée naît sur le papier, c’est la terre qui me guide puis reprend sa liberté pour un résultat toujours différent de ce que j’imaginais...

Du béton à la décoration
Nous avons un amour pour cette matière, pour ce qu’elle nous offre. Pourvoir l’imaginer, la penser, la modéliser, puis la reproduire. Créer de A à Z. Créer un univers. Du début du processus créatif, jusqu’à la fin. Voilà ce que l’on souhaite développer dans notre atelier. »
Tout commence à Marseille, de la rencontre entre Cécile et Raphaël, deux personnalités bien différentes et complémentaires. L’idée de créer, partager et apprendre ensemble est, dans leur relation, une force commune. Ils décident alors de se lancer en 2022, un peu sans savoir où ils vont, accompagnés par leur hargne et naïveté. L’histoire d'Atelier Hesmée commence alors !
Atelier Hesmée, c’est tout d’abord une matière, le béton. Donner une autre identité à cette matière, une autre utilité et ainsi la mettre au service de la décoration. La matière est donc mélangée, coulée, poncée, façonnée par ces 4 petites mains dans leur atelier à Marseille. Étant tombés amoureux de cette matière, Cécile et Raphaël expliquent pourquoi : « Ce qui nous plaît dans cette matière c’est la surprise au démoulage ou encore au ponçage. Ce rendez-vous avec le hasard qui nous excite tant et que l’on souhaite partager et mettre en valeur dans chacune de nos pièces ! » Le ponçage du béton permet alors de faire éclore la minéralité de celui-ci, minéralité que l’on retrouve visuellement à travers l’apparition mouchetée, naturelle et aléatoire sur chacune de leurs pièces. Inspirés par leurs origines, Cécile et Raphaël aiment retrouver les cannelures dans le dessin de leurs pièces. « Ces lignes épurées et arrondies qui nous ramènent à cet univers méditerranéen qui nous passionne tant et nous ressemble ! »
Atelier Hesmée, c’est de la décoration mais aussi du mobilier : « La création et fabrication de mobilier, voilà la partie de notre activité qui nous anime le plus ! Partir d’une idée, la dessiner, puis en arriver à un résultat final comme celui-ci, il n’y a rien de plus excitant et passionnant pour nous…

Un style méditerranéen
Fondé en 1945 par Léonie Buffile (née Sautet) qui développe une gamme de vaisselle inspirée de la céramique chinoise. Elle épouse Jean Buffile en 1947, ce dernier se concentrera sur la création d’objets d’art décoratif. Ensemble, ils intégreront « l’école aixoise », dont certains membres comptent aujourd’hui dans l’histoire de la céramique française tels que George Jouves, René Ben-Lisa, … Avec eux, ils présenteront plusieurs expositions. En 1984, leur fils Vincent et sa femme Monique, reprennent les rênes de l’entreprise. Ils resteront dans la lignée de production de l’atelier tout en travaillant sur des panneaux décoratifs pour l’architecture. Dans les années 1990, Vincent intègre le corps enseignant de l’école de céramique d’Aubagne, c’est à ce moment-là que débuteront ses collaborations avec des artistes plasticiens. Au début des années 2010, après avoir suivi des études d’art contemporain, leur fils Romain intègre l’atelier familial, apportant sa touche générationnelle.
A partir de 1996, l’Atelier accueille régulièrement des artistes aux pratiques et aux univers différents ; peintres, sculpteurs, plasticiens, acteurs, … Vincent par sa connaissance et sa maîtrise de la terre, de la cuisson, des émaux, des moulages, invente des techniques afin de donner forme dans la terre aux projets de tous ces artistes. Dans ce travail à quatre mains, chacun apporte son savoir-faire : Simon Van Der Ven, Gérard Drouillet, Allison Smith, Ken Tisa, Paul Coupille, Louise Bourgoin, Tony Ramos, Jean-Paul Van Lith, Hervé Maury, Louis Molle, Trevor Gould,... L’Atelier collabore aussi avec des professionnels de renom tels que la Maison Pierre Frey, Sandro, Jamin Puech, Stéphane Parmentier, la Maison Bernardaud, … Ainsi qu’à la réalisation d’éléments de décor pour l’hôtellerie de luxe.

"Faire parler les murs"
Artiste peintre et graphiste, Hélène Ségura réalise des pièces à la main, collabore avec d'autres artistes et artisans, invente des objets qui ravissent le quotidien. Cette artiste a pour dessein de faire parler les murs : luminaires, patères, équerres, consoles, papiers-peints, tout ou presque a vocation de verticalité.

Une seconde peau
Après avoir habité le Chili et le Portugal, Anne Larouzé ouvre en 2014 son atelier de céramique. Elle y développe des projets à forte créativité incorporée dans le domaine du design et des arts. Travaillant par projet, elle concentre ses recherches sur la création de nouvelles textures et matières qu’elle développe sur des objets d’art et de design à vivre au quotidien ainsi que sur des projets sculpturaux.
Son travail repose sur une base solide de savoir-faire artisanaux acquis dans le domaine de la céramique, conjugués avec une recherche de textures et de matières. Elle favorise dans son processus de travail des approches transdisciplinaires et collaboratives avec d’autres champs tels que les sciences physiques, la biologie, la littérature, le design ainsi que d’autres pratiques artisanales.

Céramique organique
La pratique de Denise Bresciani touche à l’architecture, au design et aux arts plastiques sans que l’on sente l’influence d’une école ou d’un style. Son approche intuitive s’épanouit, suivant des voies expérimentales inspirées par la nature, l’archéologie, l’architecture vernaculaire et les figures tutélaires de Constantin Brancusi, Giuseppe Penone ou Isamu Noguchi. Une filiation qui dit toute sa fascination pour les forces naturelles et l’a conduite, au fil de voyages en Afrique ou en Inde, au Mexique ou au Japon, à s’emparer de la terre pour un étonnant travail de céramique organique spontané, quasi-primitif. Dans un intervalle singulier entre passé et présent, vie et mort, humain et non-humain, ses pièces matérialisent toutes les métamorphoses possibles, procédant d’une succession de gestes alliant maîtrise technique et recherche pure pour constituer une collection d’objets mutants à mi-chemin de l’utilitaire et de la sculpture la plus libre.

La matière au naturel
A la faveur de la visite inopinée d'un atelier de poterie de Sao Paulo, cette parisienne change de voie. Place à la céramique. Depuis Eyguières, au pied des Alpilles, Florence Lucchini façonne ses propres pièces d'argile, de grés...

Le noir et l'or, l'ombre et la lumière
Dans un esprit circulaire, cette ébéniste d’art spécialisée en restauration de mobilier ancien, conçoit ses créations en partant d'une pièce de bois, irrégulière, souvent mise au rebut, pour lui redonner son unicité joyeuse, faire éclore sa luminosité originelle par ses failles.
Son insatiable curiosité l'entraîne sur le chemin de la beauté de l'humble et elle découvre la philosophie Wabi-sabi. Véritable exploratrice des techniques ancestrales japonaises, Virginie Brunet a à cœur de révéler la singularité du bois : y faire émerger l'imperfection et la mettre en lumière dans sa beauté brute.
Faisant éclater toute hiérarchie entre matériaux, elle mixe les différentes techniques ancestrales japonaises Shou-sugi-ban (bois brûlé) et Kintsugi (réparation à la feuille d’or) pour laisser entrer la lumière par les failles du bois.
À la croisée de l'artisanat, de l'art et du design, Virginie Brunet crée des luminaires, du mobilier et des objets contemporains, toutes sont des pièces uniques, originales.
"Guérisseuse d’objets et créatrice insatiable, je rends vie à la matière en jouant sur l’ombre et la lumière, le noir et l’or, le lisse et le rugueux, le simple et le complexe, le nécessaire et le superflu."

Subtil tressage
Ancienne étalagiste pour des boutiques de prêt-à-porter et attirée depuis toujours par les fameux miroirs soleil qui ont inondé les pages des magazines de décoration ces dernières années, je découvre en autodidacte l’art délicat du tressage. Après avoir mesuré très vite mes limites en la matière, je décide de suivre les cours de la seule école de vannerie en France par laquelle sont passés tous les meilleurs spécialistes du genre : l’Ecole Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl Billot
en Haute Marne. Mon apprentissage se fait auprès du Maître Jean Paul Bavoillot (Meilleur Ouvrier de France). J’y découvre la différence entre le rotin (liane de taille régulière provenant principalement d’Asie) et l’osier, qui est une variété de saule cultivée plutôt dans des régions humides et que l’on peut trouver en France. Brun, jaune, rouge, pourpre, cendré vert, il existe plusieurs couleurs selon les variétés, et son diamètre irrégulier en fait un matériau dont les techniques de tressage sont aussi diverses que variées. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est l’idée de combiner ces matériaux à d’autres (comme le cuir ou la céramique) et d’en faire des objets du quotidien, utiles ou non, pratiques ou pas. L’important reste la création d’objets dont j’aime m’entourer. Kim Anh Le Thi, Un Brin c'est tout.

Vannerie traditionnelle
Tout commence à Vallabrègues, un village situé dans le bassin de Boulbon et de Tarascon, dont l'histoire est emprunte du savoir-faire vannier depuis des générations. C'est dans ce contexte propice, que Jérémy Put grandit et découvre la vannerie. Dès son enfance, il participe activement à l'animation de la traditionnelle Fête de la Vannerie de Vallabrègues, en tressant ses premiers paniers à l'ombre des platanes. Chemin faisant, c'est après six années d'exercice de kinésithérapie qu'il décide de faire de sa passion, la vannerie, son métier. Il sort diplômé de la prestigieuse Ecole Nationale d'Osiériculture et de Vannerie de Faye Billot (Haute Marne) et obtient son Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole en osiériculture-vannerie. Il poursuit une formation complémentaire en design vannier. De par sa formation et ses nombreux stages chez de fameux vanniers au travers de la France, ses créations se veulent utilitaires et poétiques, basées sur des techniques traditionnelles et la rigueur inhérente à sa formation. De par sa sensibilité et son sens artistique, Jérémy propose aujourd'hui une large gamme alliant tradition et créativité afin de participer à transmettre ce savoir-faire ancestrale à notre époque.
